Coup de tonnerre dans le paysage politique français : plusieurs figures majeures viennent d’être condamnées à l’inéligibilité suite à une plainte déposée par l’Institut National de Bitcoin (INBI). L’association reproche à ces responsables politiques d’avoir propagé de fausses informations sur Bitcoin ayant induit les Français en erreur et aggravé leur exposition à l’inflation. Le tribunal de Paris, dans un jugement historique, a prononcé des sanctions « immédiates et irrévocables », provoquant une panique dans les sphères du pouvoir.
Bruno Le Maire exilé en Suisse
Parmi les accusés, Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Économie, actuellement réfugié en Suisse. Jugé par contumace, il paie aujourd’hui une déclaration hasardeuse de 2018 : « Les épargnants qui vont mettre leurs économies sur le Bitcoin et qui ont investi avec un niveau du Bitcoin à 20 000 dollars et qui aujourd’hui ne pèse plus que 6 500 dollars, ça voudrait dire qu’ils ont perdu trois fois leur mise. » Le procureur, dans son réquisitoire, a dénoncé une affirmation « mathématiquement discutable » qui a eu « un effet délétère sur les petits porteurs en les poussant à renoncer à un investissement très profitable ».
Macron dans la tourmente
Le président de la République n’échappe pas non plus à la purge. Emmanuel Macron est épinglé pour un discours prononcé lors du forum économique mondial annuel de Davos en 2018 : « Le Bitcoin, les monnaies virtuelles, le shadow banking, tous les plus agressifs sur les marchés financiers, ceux qui peuvent créer des crises financières, déréguler des systèmes. » Une sortie jugée « calamiteuse » par l’INBI, qui lui reproche d’avoir « associé le Bitcoin, outil d’émancipation populaire, aux turpitudes du système financier mondial ». Macron, retranché à l’Élysée, n’a pas encore réagi, mais des rumeurs évoquent une possible démission.
Marine Le Pen victime d’un « terrible contresens »
Marine Le Pen, quant à elle, voit son destin politique s’effondrer pour une déclaration datant de 2016 : « Le puissant lobby des banques d’affaires de Wall Street (JP Morgan, Goldman Sachs…) relayé par le forum économique mondial de Davos 2016, a vendu deux idées aux États et aux institutions comme l’UE : les monnaies virtuelles ou cryptomonnaies, dont la plus connue est le Bitcoin, et une société sans argent liquide. » Un « terrible contresens » selon le juge, qui n’a pas été convaincu par les dernières propositions de l’ex-candidate du RN, qui a récemment déclaré lors d’une visite à Flamanville vouloir « utiliser les surplus de production nucléaire pour miner des cryptos ». On lui reproche en effet d’avoir utilisé le terme « crypto » au lieu de « Bitcoin », « induisant en erreur le grand public sur la supériorité évidente du BTC sur les altcoins douteux ». « Elle persiste à brouiller les pistes », tonne l’INBI, qui exige une « clarification sémantique immédiate ».
Trump sur la sellette
L’affaire ne s’arrête pas aux frontières hexagonales. Outre-Atlantique, Donald Trump fait actuellement face à une procédure de destitution. L’ancien président américain, accusé par l’INBI d’avoir « associé Bitcoin dans l’esprit du public à tous les shitcoins de la planète », risque de voir son mandat s’achever prématurément. « On ne peut pas à la fois parler de Bitcoin et promouvoir des memecoins frauduleux », a déclaré un porte-parole de l’INBI, promettant de faire tomber toute personnalité publique coupable de « désinformation monétaire ».
Un accueil mitigé de la communauté
Si certains bitcoiners se réjouissent de la fermeté des sentences prononcées, d’autres dénoncent une atteinte à la liberté d’expression : « Doit-on condamner à l’inéligibilité tous les politiciens qui n’ont pas compris Bitcoin ? On risque de se retrouver avec une Assemblée Nationale vide. C’est un précédent dangereux et une atteinte au “free speech” auquel nous sommes pourtant attachés », s’inquiète ainsi un membre influent de la communauté Bitcoin française.
Pour le président de l’INBI cette décision est au contraire « un signal fort » contre la désinformation sur Bitcoin. « Les politiciens doivent assumer leurs paroles, surtout quand elles influencent l’opinion publique et les décisions économiques des citoyens ».
Source : Le Pêcheur de France
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