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Dorian Nakamoto a publié hier un ultime démenti pour en finir avec allégations de Newsweek. Non, il n'est pas le père de Bitcoin, et il ne veut plus en entendre parler. L'affaire semble définitivement classée.

Comment obtenir quelques bitcoins, juste pour essayer le système ou pour en mettre quelques-uns de côté, sans passer par une place de change ? Voilà un nouveau service qui vous propose d'échanger vos vieux smartphones, tablettes et appareils photos contre des bitcoins. Une proposition intéressante. Sauf que...

Le 6 mars dernier Newsweek tentait le scoop en révélant l'identité supposée du créateur de Bitcoin. Le lendemain de cette révélation un message laconique était posté sur le forum de la P2P foundation depuis le compte original de Satoshi Nakamoto, inactif depuis plus de 4 ans : « I am not Dorian Nakamoto ». Avant Newsweek d'autres journalistes ont avancé des noms.

Après les attaques, hier, du député UMP Eric Straumann, la toute jeune association Bitcoin France monte au créneau.

L’autorité financière de régulation (FINRA), qui supervise le secteur financier aux Etats-Unis, vient de publier une alerte pour mettre en garde les investisseurs contre les risques liés à l'achat et l'utilisation des monnaies numériques telles que Bitcoin.

La Bitcoin Foundation vient de s'offrir les services de Jim Harper en tant que « conseiller politique mondial ». On y verra sans doute une réponse à l'initiative du géant Mastercard qui vient également d'engager cinq lobbyistes pour, n'en doutons pas, tenir l'image de Bitcoin auprès des décideurs politiques aux Etats-Unis.

Éric Straumann, député UMP du département du Haut-Rhin, a transmis ce matin une question écrite à Pierre Moscovici. Assimilant Bitcoin à un « schéma de Ponzi », il demande au ministre de l'économie et des finances s'il ne faudrait pas tout simplement interdire ce système.