Séminaire « blockchain » à l’École polytechnique

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Première séance du séminaire blockchain de l’École polytechnique. Avec Maurice Herlihy (Brown University) et Vincent Danos (École normale supérieure).

Où ? –  École polytechnique, Amphithéâtre Carnot – Sentier de l’École Polytechnique, 91120 Palaiseau.

Quand ? – Jeudi 4 mai 2017 de 11h00 à 14h30


Programme :

– 11:00-12:00 : « Adding concurrency to smart contracts » par Maurice Herlihy, Computer Science Department, Brown University.

« Modern cryptocurrency systems, such as Ethereum, permit complex financial transactions through scripts called *smart contracts*. These smart contracts are executed many, many times, always without concurrency. First, smart contracts are serially executed before being recorded on the blockchain, and once recorded, they are serially re-executed whenever it is necessary to check that the blockchain is correct. Such serial execution limits system throughput and fails to exploit today’s concurrent multicore and cluster architectures. This talk presents a novel way to permit miners and validators to execute smart contracts in parallel. A party attempting to add a smart contract to the blockchain executes multiple smart contracts speculatively, in parallel, thus « discovering » a serializable concurrent schedule for those transactions. This schedule is captured and encoded as a parallel but deterministic fork-join program used by later validators to re-execute those transactions concurrently and securely. Experiments show non-trivial speedup with even a small number of cores. »

– 12:15-13:30 Repas au restaurant de l’École polytechnique. Les personnes ne disposant pas de badge de polytechnique peuvent se signaler auprès de Jessica.Gameiro@inria.fr, nous leur remettrons un ticket invité.

– 13:30-14:30 : « Consensus ex post vs ex ante » par Vincent Danos, Département d’informatique de l’École normale supérieure.

« Un des charmes du protocole de consensus distribué sous-jacent à la blockchain est sa simplicité qui elle-même découle de son parti-pris résolument “ex post”. Rien n’est fait pour prévenir les conflits éventuels d’écriture, sinon qu’il y a en place un système de contrôle du taux de génération d’écritures qui assure que ces conflits sont peu probables et peuvent être résolus. Depuis peu émerge une nouvelle famille de consensus blockchain, plus traditionnelle, ou le consensus est acquis “ex ante”. Les écritures ne sont portées sur la chaine qu’après ​que le protocole a établi l’absence de conflits. Je prendrai l’exemple du système de Micali “Algorand” (ex Democoin) et celui d’Aggelos Kiayias (et ses collaborateurs) pour décrire ce renversement temporel et ses conséquences en termes de compromis sécurité/performance (performance qui dans le monde concret se traduit par le volume transactionnel maximum autorisé). »