Pour Thomas J. Curry, contrôleur de la monnaie au Département du Trésor des Etats-Unis, les « monnaies virtuelles », bien utilisées, pourraient aider à détecter et prévenir le blanchiment d’argent.
Thomas J. Curry dirige l’agence du Département du Trésor qui régule et supervise toutes les banques nationales et les institutions d’épargne aux Etats-Unis. Lors d’une allocution devant l‘Institute of International Bankers à Washington 2 mars 2015 il a déclaré :
« Sans aucun doute, la technologie est en train de changer rapidement la façon dont nous faisons des affaires. Les nouveaux systèmes de paiement, plus efficaces et plus souples, et les monnaies virtuelles, offrent la perspective de transactions instantanées et directes entre personnes et entités. Ces innovations sont potentiellement révolutionnaires dans leur impact, et progressent à un rythme effréné. La réglementation actuelle, dont les approches et les concepts s’enracinent dans XXème siècle, devra changer et s’adapter afin de demeurer pertinente au XXIème siècle. Bien que la tâche semble ardue, on peut envisager que, correctement utilisées, ces technologies puissent aider les banques et le gouvernement à mieux répondre aux objectifs du BSA*, en fournissant au régulateur des informations plus précises et plus instantanées, pour un coût notoirement réduit ».
* Le Bank Secrecy Act (ou BSA) impose aux institutions financières des États-Unis de collaborer avec les organismes gouvernementaux pour détecter et prévenir le blanchiment d’argent.
Source : occ.treas.gov