Peut-on reprocher à la décentralisation d’une DLT une chose et son contraire ?

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« Durant des années, on nous a dit que le schéma fondamental de Bitcoin, à savoir une base de données décentralisée, librement distribuée, librement consultable mais ne révélant l’intégralité de ses mutations qu’au travers d’un système de rigoureux pseudonymat, procurait à ses utilisateurs une telle opacité qu’elle leur permettait de menacer impunément la loi et l’ordre, d’échapper à la bienveillante surveillance qui se doit de s’exercer sur toutes transactions, de frauder, de trafiquer, de tuer.

La principale défense des supporters de ce nouveau protocole et de son jeton monétaire a consisté dans une défense de la liberté et du respect de la vie privée que le moindre attentat rend inaudible, et une ironie sur les facilités que procure le cash des banques centrales, chose également inaudible en société puisqu’un malotru qui s’en prend aux prérogatives régaliennes n’est jamais qu’un malotru, quelque raison qu’il puisse avoir sur le fond. »

Article de Jacques Favier à lire sur linkedin.com