L’UNICEF lance un fonds en cryptomonnaie

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Le Fonds des Nations unies pour l’enfance a annoncé hier la création d’un fonds en cryptomonnaies. L’UNICEF devient ainsi la première agence de l’ONU en mesure de recevoir, de détenir et de verser des dons en cryptomonnaie.

Le premier don (100 ethers sur un total annoncé de 8000) a été effectué par fondation Ethereum via le Comité national français pour l’UNICEF qui accepte les cryptomonnaies (bitcoin, ether, litecoin, ripple, DAI, Dash, Monero, EOS et Stellar) depuis septembre 2018.

Extrait du communiqué de presse :

NEW YORK, 9 octobre 2019 – L’UNICEF sera désormais en mesure de recevoir, de détenir et de verser des dons en cryptomonnaies et en bitcoins, par le biais de l’UNICEF Cryptocurrency Fund. Pour la première fois pour un organisme des Nations Unies, l’UNICEF utilisera des cryptomonnaies pour financer des technologies open source bénéficiant aux enfants et aux jeunes gens du monde entier.

Avec l’UNICEF Cryptocurrency Fund, les contributions seront conservées dans leur cryptomonnaie de contribution et réparties dans la même cryptomonnaie.     

« C’est une initiative nouvelle et passionnante pour l’UNICEF », a déclaré Henrietta Fore, directrice générale de l’UNICEF. « Si les économies et les monnaies numériques ont le potentiel de façonner la vie des générations futures, il est important que nous explorions les opportunités qu’elles offrent. C’est pourquoi la création de notre fonds en cryptomonnaie constitue une avancée significative bienvenue dans le travail humanitaire et de développement. »

Les premières contributions au Fonds de crypto-monnaie de l’UNICEF proviendront de la fondation Ethereum et profiteront à trois bénéficiaires du Fonds d’innovation de l’ UNICEF – ainsi qu’à un projet coordonné par l’initiative GIGA visant à connecter les écoles du monde entier à Internet.

Ce que le communiqué de presse de l’agence ne dit pas c’est que Bitcoin, qui a de la valeur partout dans le monde, pourrait également permettre d’effectuer des paiements directement de l’institution donatrice jusqu’à sa destination finale en contournant les censures gouvernementales, les politiques monétaires désastreuses et les intermédiaires trop gourmands. Voilà une autre affectation possible de ces dons, particulièrement utile dans les pays ravagés par la corruption ou la guerre.

Source : unicef.org