Craindre, contraindre, se plaindre… comment saborder un navire qui coulait déjà

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« Alors, quelle nouvelle réglementation peut-on bien annoncer aujourd’hui ? Il s’agirait d’être innovant au moins sur ce point-là, afin de respecter les us ! Il faut dire que nous avons déjà été précurseurs en la matière : en 2014, déjà, nous taxions les bitcoins avant même d’avoir défini ce qu’ils étaient […].

Cette fois-ci, il s’agira, d’ici six mois, d’obliger les plateformes françaises permettant l’échange de cryptomonnaies à demander à leurs clients, en plus de leur carte d’identité, une deuxième preuve d’identité : un virement SEPA. Le tout pour n’importe quelle opération à partir d’un euro. 

Et tenez-vous bien, il est déjà prévu pour le gouvernement d’aller se plaindre plus tard qu’il est injuste de subir une réglementation plus lourde que les autres. “Le message sera ensuite porté à l’échelle européenne pour obtenir une harmonisation entre les pays, nous explique-t-il en effet. Un accord à 27 étant si simple à obtenir, personne ne semble envisager le scénario dans lequel on refusera de nous suivre.

Craindre l’innovation et la refuser. Contraindre pour empêcher son développement. Se plaindre auprès de nos voisins parce que l’industrie se développe chez eux, et qu’ils exercent sur nous une influence croissante. Une stratégie bien ancrée depuis des décennies… »

Article d’Alexandre Stachtchenko à lire dans son intégralité sur linkedin.com.