Comment nos pouvoirs publics maltraitent la souveraineté numérique

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Si les GAFAM contrôlent le graphe des interactions sociales et commerciales, les banques dominent celui des paiements, tout aussi essentiel. La distribution primaire de la monnaie euro, sous forme de crédits, constitue le sommet de ce graphe, inaccessible à beaucoup d’acteurs économiques laissés pour compte. Les cryptomonnaies offrent une alternative à cette distribution centralisée des crédits en s’appuyant sur l’émission décentralisée de nouveaux actifs numériques.

[…] Les banques font tout pour retarder l’émergence de ces réseaux de paiement alternatifs peer-to-peer qu’elles perçoivent à juste titre comme concurrents de l’euro. Soumis à la BCE, les pouvoirs publics européens semblent passer à côté d’une opportunité unique d’introduire, grâce aux cryptomonnaies, une concurrence véritable dans les services de paiement et de financement… »

Article de Pierre Noizat à lire sur 21millions.capital.fr