Laurent Benichou, Professeur à HEC sur Bitcoin, les cryptomonnaies et les blockchains, a publié aujourd’hui un rapport de 20 pages consacré à la consommation énergétique et à l’impact carbone de Bitcoin.
« Bitcoin consomme autant d’énergie que l’Irlande ! » Vous avez certainement entendu ce terrible slogan qui suggère que Bitcoin est un gaspillage total d’énergie et que son empreinte est indéfendable. Ce débat s’articule autour du concept de preuve de travail utilisé par Bitcoin, un mécanisme unique qui assure la sécurité et l’immuabilité des transactions Bitcoin, une caractéristique vitale pour un système de paiement distribué. Plus la preuve de travail est intense, plus la sécurité est élevée ce qui implique également une plus grande consommation d’énergie.
Cet article reprend tous les éléments du débat et analyse la façon dont Bitcoin utilise l’énergie, et plus particulièrement son impact carbone actuel et futur. Je ne m’engagerai pas dans une guerre de chiffres, je mettrai plutôt les chiffres existants en perspective afin d’éclairer quelques tendances profondes de la preuve de travail. J’essaierai également d’expliquer ce qu’un « monde Bitcoin » signifierait en matière de durabilité environnementale mais aussi économique.
Source: dropbox.com
