Le bloc Bitcoin à la croisée des chemins

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Le bloc de l’est, le bloc de l’ouest et le bloc Bitcoin

Dans son Ouvrage The Network State, Balaji Srinivasan utilise le compas politique « classique » d’internet (bi-axe autoritaire/libertaire et gauche/droite) pour expliquer l’évolution de l’ordre établi à l’échelle mondiale entre le parti communiste Chinois (PCC), le New-York Times (capitalisme dit « woke ») et Bitcoin (capitalisme cryptographique).

Ci-dessous la distribution du tri-pôles CCP/NYT/BTC dans le compas politique « classique » proposé par Balaji Srinivasan dans The Network State [1] :




Figure 1: distribution du tripôle CCP/NYT/BTC dans le compas politique « Trop bien! T as fait quoi comme viande? » proposé par Balaji Srinivasan dans The Network State [1].

Or l’abaque RCP présenté dans un article précédent proposait de trouver une dynamique impliquant ces trois pôles en se posant cinq questions :

  • Qui est l‘ordre établi ?
  • Qui propose un nouvel ordre établi ?
  • Qui regrette l’ancien ordre établi ?
  • Qui est le moins décentralisé ?
  • Qui est le plus décentralisé ?

Ci-dessous la distribution du tri-pôles CCP/NYT/BTC avec l’abaque RCP :




Figure 2: tri-pôles CCP/NYT/BT avec l’abaque RCP.

Des années 1980 à maintenant, les sociétés industrialisées (Occident + BRICS) connaissent, avec l’essor du numérique, une décentralisation de leurs sociétés. Le numérique permettant à chacun d’être émetteur et récepteur d’information à plus grande échelle que dans le passé, il est de moins en moins nécessaire de se regrouper ou de compter sur une autorité centrale. Cette thèse a déjà été maintes fois développée sous divers angles [1-5]. Il en résulte que le PCC ou le modèle chinois représente la nostalgie d’une ère plus centralisée (pouvoir central, culture et pratiques communes…), le New-York Times et les normes économiques et sociales occidentales représentent un ordre établi déjà plus libéral et décentralisé, tandis que Bitcoin annonce l’arrivée d’un nouvel ordre établi encore plus décentralisé.

Remarque : A sa création, chaque nouvel ordre que proposent les progressistes est en pratique centralisée à l’extrême. En effet, une invention émergente est d’abord centralisé puisque venant juste d’être découverte elle n’a pas eu le temps de se diffuser et donc de se décentraliser. Par exemple, en 2009, Bitcoin était centralisé dans le sens où cela n’intéressait pas plus de 1000 personnes et jusqu’en 2013, 80 % des transactions Bitcoin passaient par Mt. Gox [6], ce n’est qu’après 2015 que Bitcoin a commencé à se décentraliser (auto-hébergement « accessible », nœud, écosystème/paysage industriel varié…). Si l’industrie du minage présente de nos jours de plus grands acteurs qu’auparavant c’est parce que c’est une industrie de l’énergie [2] (cet aspect sera traité plus tard). Enfin, en prenant le nombre d’individus liés à l’industrie du minage rapporté à l’ensemble de l’humanité, le minage de Bitcoin s’est décentralisé entre 2009 et 2023 alors que les barrières d’entrées (matériel, coût kWh…) elles ont augmenté.

Indépendamment des valeurs ou préférences de chacun, il est important de garder en tête que c’est pour des raisons structurelles liées à des changements technologiques que les sociétés se centralisent ou se décentralisent et non pas au « débat d’idées ». À la rigueur le seul penseur/philosophe français que je connaisse dont les idées aient pu avoir un impact sur le monde serait Jacques Ellul. En effet, que ce soit dans Le système technicien ou Pour qui, pour quoi travaillons-nous ? Il est vraiment troublant de voir à quel point ses idées étaient en avance sur son temps et surtout à quel point la situation actuelle correspond à ce qu’il avait développé. Que ce soit pour les questions écologiques, les télécommunications (internet), les médias, le temps de travail, l’innovation ou la recherche de sens les grandes questions de la décennie 2010-2020 et d’aujourd’hui sont très proches des thèses d’Ellul.

Remarque : Durant les années 70-80 que beaucoup d’étudiants de la côte ouest des Etats-Unis s’intéressaient aux idées d’Ellul, nul n’est prophète en son pays…

Les blocs dans le bloc

L’histoire des actifs cryptographiques étant (très) récente, il est dur d’y appliquer une analyse exhaustive, cependant entre 2020 et 2023 un changement significatif s’est opéré dans l’alignement RCP appliqué à ce domaine.

La méthode évoquée précédemment consistant à se demander comment des groupes réagissent à l’ordre établi et quel est leur niveau de centralisation. Cela peut être utilisée dans quasiment n’importe quel domaine (politique, économique, courants philosophiques…). Il n’y a pas de raison de ne pas l’utiliser pour Bitcoin et les crypto-actifs en général.

Ci-dessous une illustration du changement d’alignement RCP appliqué à Bitcoin et aux crypto-actifs :

Figure 3: illustration du changement d’alignement RCP appliqué à Bitcoin et aux crypto-actifs

Dans le domaine de Bitcoin et des crypto-actifs, le monde économique « classique » (banques, fiat…) a été mis à la place des réactionnaires car, hégémoniques avant Bitcoin et les crypto-actifs, ils représentent de plus en plus un ordre du passé. Si vous souhaitez voir à quoi ressemblent des réactions du monde banque/fiat face aux nouveaux entrants que sont Bitcoin et les crypto-actifs, je vous conseille ces deux vidéos [7, 8].

Dans le référentiel de Bitcoin et les crypto-actifs, au départ Bitcoin était l’ordre établi dans le monde des crypto-actifs dans le sens où il était le premier (le roi Bitcoin…) et le plus utilisé (incontournable dans les bourses d’échanges) et à partir de 2014 Ethereum et Monero sont arrivé. Puis en 2017 arrivent les ICO, 2020 les NFT… Bref, les crypto-actifs étaient par rapport à Bitcoin les « nouveaux entrants » et ceux qui symbolisaient les idées nouvelles.

Remarque : le protocole et la communauté Bitcoin ne sont pas fermés aux idées nouvelles (Lightning Network, protocole RGB…). Cependant, pour des raisons qualitatives, les éventuels changements arrivent moins vite sur Bitcoin, ce qui rend ce protocole plus conservateur comparé aux autres crypto-actifs.

C’est à partir de 2020 que les choses ont commencé à se complexifier pour plusieurs raisons :

– les réactionnaires (banques, fiat…) commencent à saisir l’importance que prennent Bitcoin et les crypto-actifs et accélèrent des régulations répressives (impôts sur les plus-values sans prises en compte des moins-values…) et une propagande anti-Bitcoin apparaît dans le champ médiatique [9,10].

– les désillusions dans le monde des crypto-actifs (des mises à jour ETH restrictives en matière de souveraineté numérique, faillite de FTX…) commencent à arriver [11].

– les États du monde entier se crispent et accélèrent le développement de dispositifs de contrôle de masses de leur population qui, jusque-là, paraissaient hors de propos (MNBC, multiplication des caméras de surveillance, DAC8…) [12-14].

C’est ainsi que depuis 2020 les questions de vie privée et d’anonymat reviennent sur le devant de la scène et scindent les communautés de Bitcoin et des crypto-actifs. Dans la figure 3, dans la phase 2020-2023, il a été choisi de définir comme l’ordre établi les « crypto légalistes » (web 3, NFT, CEX et Bitcoin KYC) et de considérer que les progressistes ou nouveaux entrants sont les Bitcoin maximalistes (majoritairement KYC) et Monero dont l’une des spécificités est l’anonymat par défaut. Ce choix est lié au fait que les questions de l’identité et du fichage deviennent de plus en plus déterminantes pour les acteurs des communautés du Bitcoin ou des crypto-actifs. L’anonymat est considéré comme progressiste en opposition au système fiat qui dans la pratique ne garantit rien en matière de protection de la vie privée. De plus, la possibilité de s’émanciper du groupe est historiquement placé dans le camp des progressistes (fin du servage, libération sexuelle…), or l’anonymat est un outil permettant de s’émanciper du groupe. En revanche les crypto légalistes et Bitcoiner KYC sont plus dans une optique de négociation avec les autorités légales afin de se légitimer et de sauvegarder des acquis (capital, entreprises…) et c’est tout à fait compréhensible. Or, cela met l’Etat dans une position très confortable car il va pouvoir en demander toujours plus…

Un autre aspect important de l’évolution du conflit entre Bitcoin/crypto-actifs et les monnaies fiat sera le type de stratégie utilisée, à savoir [15] :
– le taureau, rapide, massif et bruyant il attaquent de manière frontale et brutale.
– le python, lent, discret et sournois il attaque de manière détournée petit à petit.

En général, les régulateurs se comportent en taureau (régulation forte, KYC, arrestations…) vis à vis de l’écosystème « crypto », tandis que les adeptes des « cryptos » se comportent en python (Ordinals, Brc-20, drivechain…) vis à vis des maximalistes ou plus généralement des cypherpunks.

Remarque : Les banques en Allemagne ont proposée dès 2019 [16] des services de dépôt de Bitcoin. Cela pourrait s’apparenter à une stratégie de type python de la part d’un acteur fiat.

Dans d’autres domaines technologiques tels que l’énergie (machine à vapeur au XIXe et nucléaire au XXe), la stratégie du taureau est plus efficace que celle du python. En témoignent les conflits tragiques (colonisation, guerres mondiales…) qui ont eut lieu durant ces siècles parce que les avancées dans les technologies de l’énergie le permettaient [2]. Tandis que la stratégie optimale s’inverse en « décroissance énergétique » (ex : début XXe). De nos jours, internet et les moyens de communication en général sont en expansion, cela avantage la stratégie du python. Les technologies de l’information progressent à coups de fortes baisses des coûts d’acquisition et de fonctionnement (il est de moins en moins cher d’émettre/recevoir/traiter de l’information) entraînent une dynamique de décentralisation de la société.

D’ailleurs vis-à-vis du monde fiat, Bitcoin a employé une stratégie de type python. En effet, Bitcoin s’est développé de manière lente et discrète sans attaquer frontalement les banques. Les cypherpunks ne sont pas allés demander l’autorisation de la FED pour lancer Bitcoin… Il n’est pas à exclure que ce soit la stratégie optimale et que la question de l’anonymat et de la vie privée reste un enjeu central dans les années à venir.

Méthode d’analyse RCP couplée à l’axe centralisé/décentralisé

Si la seule analyse de cycle RCP ne permet pas de comprendre l’entièreté d’une situation, il est en revanche possible de la coupler avec d’autres axes.

Ci-dessous l’analyse RCP des actifs en général, couplées avec l’axe centralisé/décentralisé :

Figure 4: l’analyse RCP des actifs en général, couplées avec l’axe centralisé/décentralisé

La banque centrale est – comme son nom l’indique – centralisée et réactionnaire, elle regrette le passé (surtout avant Bitcoin) et entend bien encadrer sa monnaie de manière centralisée (MNBC directement pilotée par des banquiers centraux).

L’or (lingots, pièces…) représente un ancien ordre établi (l’étalon Or notamment), cependant l’or est décentralisé car les mines d’or se trouvent un peu partout dans le monde et qu’une fois l’or possédé en physique l’individu est pleinement souverain.

Les actions (ou contrat de manière plus général) sont en réalité tellement diverses (actions d’entreprise, SCPI, ETF…) qu’il est peu aisé de les classer. Ainsi elles sont considérées comme conservatrices car c’est l’ordre établi dans le sens où elles sont liées à des contrats et des structures (souvent entreprises) lesquels sont incontournables dans le monde économique d’aujourd’hui. Il n’est ni question de centralisation ou de décentralisation mais plutôt d’un mix dans le sens où les modus operandi des actions sont très divers (courtiers, bourses centralisés, bulletin de souscription à une augmentation de capital…).

On peut considérer Ethereum comme centralisé et progressiste, centralisé car il s’agit d’une fondation ayant un chef (Vitalik Buterin) et progressiste car la couche première d’Ethereum sert à développer des applications nouvelles telles que des NFT, protocoles DeFi…

On peut considérer Bitcoin comme décentralisé et progressiste. S’il existe quelques grands acteurs (Blockstream, Riot…) en revanche le protocole n’ayant pas de barrières administratives (lois, monopoles institutionnalisés…) de nouveaux acteurs peuvent émerger facilement. D’ailleurs, c’est l’incapacité de créer des barrières administratives au niveau du protocole qui garantit que de grands acteurs ne peuvent pas devenir monopolistiques. Cependant, le minage s’étant professionnalisé, il est vrai qu’il est question depuis cinq ans de barrières techniques étant donné que le minage rentable n’est plus l’affaire de particulier minant sur leur ordinateur personnel. Cela est dû au fait que, lorsqu’il est question d’énergie, la profitabilité marginale accroît avec la centralisation, en clair, qu’il soit question d’énergies produites avec charbon, pétrole, gaz ou uranium, il est plus rentable de se regrouper que de faire cela tout seul dans son coin [2]. Cette propriété des technologies de l’énergie impact la centralisation du minage de Bitcoin. Concernant, les nœuds ou la possibilité de développer des applications avec Bitcoin, les barrières d’accessibilité rendent cet aspect de Bitcoin bel est bien décentralisé (nœud sur Raspberry pi, pas de brevets sur le protocole de Bitcoin et possibilité de copier facilement des codes informatiques…). Encore une fois pour les technologies de l’information ce sont les baisses des coûts d’acquisition et de fonctionnement qui entraînent un mouvement de décentralisation.

Remarque : Notons que la preuve d’enjeu induit une plus grande centralisation autour de grands acteurs comme les plateformes de change ou les protocoles de staking (comme LIDO). Par ailleurs, contrairement à celle de Bitcoin, la politique monétaire d’Ethereum n’est pas vraiment gravée dans le marbre puisqu’elle a déjà changé plusieurs fois de direction.

Bitcoin est progressiste dans le sens où c’est une idée nouvelle en matière d’actif financier et de manière de voir le monde. En effet, Bitcoin prend à rebrousse-poil la manière dont nous abordions les questions monétaires. Le fiat est centralisé par une autorité (banque centrale) tandis que Bitcoin est décentralisé (minage et nœud accessible à tous), le fiat est opaque tandis que le code du protocole de Bitcoin est open-source et les adresses de réception sont consultables par tous… Bref, il est bien question d’idées nouvelles.

Monero est aussi décentralisé et progressiste. D’une manière générale Monero est une version anonyme (aucune visibilité sur les adresses sans clé privée) de Bitcoin qui lui est pseudonyme (visibilité sur l’historique d’une adresse) et en matière de quantité de jetons Monero a une queue d’émission [17-18] contrairement à Bitcoin qui a une limite d’émission fixée à 21 000 000. Pour limiter les effets centralisateurs du minage par preuve de travail, le protocole de Monero a des contraintes logicielles au niveau du matériel (asic résistant [19]…).

Sachant que les Etats depuis 2020 ont tendance à se durcir [12-14] il est possible de conjecturer que ce seront les types d’actifs les plus décentralisés (Or, Bitcoin et Monero…) qui souffriront le moins de l’arbitraire de l’État. A contrario, ce sera par les actifs les plus centralisés (liés à une entité centralisé) qui souffriront le plus des velléités de l’Etat contre les propriétaires d’actifs.

Dans un article de 2021, Yorick De Mombynes évoque trois scénarios possibles pour Bitcoin d’ici 2025 [20] à savoir la guerre totale, l’adoption ou le chaos. Lorsque l’on couple ces scénarios au travail d’analyse géopolitique de Nicolas Teterel [21]. Il est alors possible de conjecturer qu’en cas d’adoption massive (des populations) de Bitcoin, la guerre totale aura lieu dans des pays aux structures centralisées autoritaires (Chine, Inde, Iran…), que l’adoption est déjà en partie effectuée chez les frugaux d’Europe (Allemagne, Suisse, Suède…) et que dans « l’Occident moins les frugaux d’Europe » (France, USA, Italie, Royaume-uni, Espagne…) ce sera très certainement le chaos.

Conclusion

Ainsi, Bitcoin et autres crypto-actifs sont bel et bien progressistes et joueront un rôle clé dans l’avenir. Les questions de vies privées et de souverainetés des données resteront préoccupantes et potentiellement structurantes. Enfin, si le degré de violence du conflit à venir entre la monnaie fiat et Bitcoin et les autres crypto-actifs sera une variable géographique, il est certain que ce seront les actifs les plus décentralisés qui tireront leur épingle du jeu.

Références

[1] https://thenetworkstate.com/
[2] Le second XXe siècle, Jean-Jacques Rosa.
[3] Le nouvel esprit du capitalisme, Luc Boltanski.
[4] Des autoroutes de l’information au cyberespace, Serge Fdida.
[5] https://bitcoin.fr/leconomie-des-pyramides-hierarchiques-et-celle-des-reseaux-distribues-ou-les-raisons-profondes-du-desamour-des-elites-envers-bitcoin/
[6] J’ai vendu mon âme en Bitcoin, Jake Adelstein
[7] https://youtu.be/HcayrO35-yQ?feature=shared&t=1326
[8] https://www.youtube.com/watch?v=x24y9scWuj0
[9] https://blog.lavoiedubitcoin.info/post/No-crypto
[10] https://blog.lavoiedubitcoin.info/post/Golumbia
[11] https://www.youtube.com/watch?v=eQnBTB7LrPc
[12] https://www.cointribune.com/les-mnbcs-une-nouvelle-arme-de-controle-pour-les-etats/
[13] https://www.laquadrature.net/2023/08/31/qsptag-291/
[14] https://journalducoin.com/economie/dac8-ue-attaque-cryptos-vie-privee/
[15] https://youtu.be/s6TdM2BSqCE?feature=shared&t=1614
[16] https://bitcoin.fr/allemagne-le-bundesrat-autorise-les-banques-a-vendre-et-conserver-des-bitcoins/
[17] https://www.getmonero.org/resources/moneropedia/tail-emission.html
[18] http://monerotoruzizulg5ttgat2emf4d6fbmiea25detrmmy7erypseyteyd.onion/resources/moneropedia/tail-emission.html
[19] https://medium.com/luxor/monero-randomx-asic-resistance-abb96b50bdaf
[20] https://yorickdem.medium.com/etats-bitcoin-le-choc-des-titans-c837a661dd15
[21] https://www.cointribune.com/author/nteterelthecointribune-com


A propos de l’auteur

Thomas Mang, ancien doctorant au CEA de Grenoble, est ingénieur en Photonique depuis 2017. Passionné par les technologies du numérique (l’impression 3D, Bitcoin), il s’y intéresse non pas à travers le prisme des « sciences dures » mais par les sciences humaines : l’histoire ou l’anthropologie.

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