Havas Blockchain a publié il y a quelques jour un recueil de tribunes intitulé « La Blockchain dans le monde d’après » . On y trouvera des contributions d’une vingtaine d’entrepreneurs, ingénieurs, investisseurs et juristes.
« Il y a maintenant plus de 10 ans, à la suite de décennies de recherches, naissaient dans l’idée d’un anonyme les fabuleux concepts d’une monnaie numérique absolument acéphale. Une monnaie qui renverse la table, qui revient aux fondamentaux de l’espace qu’elle habite, profondément libre et subversive. Bitcoin, le premier protocole Blockchain fixé par un consensus décentralisé à l’aide d’une preuve de travail, est le salut que le cyberespace attendait : sa première institution libre, captant un pouvoir millénaire et régalien, lui procurant une indépendance si souhaitable. Non corruptible, non censurable et librement consenti, le Bitcoin est la première expérience d’anarchie (et non d’anomie), l’ordre sans le pouvoir au sens de Proudhon, à grande échelle, une pépinière d’expérimentations auto-organisée, un laboratoire montrant la capacité des hommes à s’entendre, s’ordonner et innover, lorsqu’ils sont libérés de la captivité, ennemie de leur liberté et lorsqu’ils peuvent se faire confiance, ne nageant plus d’un monde dénué de preuves. » – Adli Takkal Bataille.
Extrait de La Blockchain dans le monde d’après.