Seconde partie de la journée d’échange du 6 septembre qui a réuni les parlementaires des missions d’information cryptomonnaies/blockchains et les principaux acteurs français des « crypto-actifs ».
Au programme :
– l’accès au service bancaire pour les entreprises du secteur et pour les particuliers
– L’investissement en crypto-actifs et les établissements de crédit
Avec notamment William O’Rorke de Blockchain Legal et Zahreddine Touag de l’Association Française pour la Gestion des Cybermonnaies.
On retiendra l’intervention de Pierre Noizat, cofondateur de Paymium, la plus ancienne plateforme de change euro/bitcoin en Europe : « Ca fait six ans qu’on fait de la tenue de compte en euros avec des partenaires bancaires français et les choses ont été plutôt en empirant qu’en s’améliorant. Le KYC, la lutte contre le blanchiment, ce sont les banques qui le gèrent parce que c’est dans leur mandat. Nous on ouvre des comptes quand la banque nous dit “c’est bon vous pouvez ouvrir”, donc je ne vois pas très bien ce qu’on peut faire de plus – on ne peut pas nous accuser d’être laxiste puisque c’est la banque qui fait le KYC. Ca a été en empirant en termes de flux, c’est-à-dire qu’à niveau de KYC égal en France je suis limité à 10 000 euros par an et par compte alors que mon concurrent en Allemagne [peut aller jusqu’à] 100 000 euros par mois. Expliquez-moi comment je peux développer mon business avec ces disparités ? […] Une banque commerciale n’a [par ailleurs] aucune incitation économique à [soutenir notre activité]. Au contraire c’est un système concurrent qu’elle va aider à se développer ».