Six gouvernements plus tard, la France cherche un plan. Bitcoin en a un — à B-Only, on l’explore

0
74

Alors que l’économie s’essouffle et que la politique tourne à vide, Bitcoin s’impose comme alternative. B-Only, à Annecy du 21 au 23 novembre, en fera le point.

En France, les premiers ministres défilent, les promesses changent, mais les fins de mois se ressemblent. Devant un système qui s’agite sans avancer, de plus en plus de Français détournent le regard vers des modèles plus simples, plus transparents et surtout plus cohérents. Et si, finalement, le way out n’était pas politique, mais monétaire ?

C’est la question que poseront, très concrètement, plusieurs experts du patrimoine, ingénieurs, entrepreneurs et figures politiques réunis à Annecy du 21 au 23 novembre, lors de la conférence B-Only. On y parlera de Bitcoin, évidemment, mais aussi de souveraineté, de résilience et d’indépendance financière.

Loin des slogans, ces trois jours s’adressent à tous ceux qui en ont assez d’attendre que quelqu’un répare le système pour eux. Car au fond, comprendre Bitcoin, c’est peut-être commencer à réparer sa propre relation avec la monnaie — et, accessoirement, avec la politique.

Cela paraît-il trop vague et idéaliste ? En fait, cette recherche d’indépendance passe par des gestes très concrets.

Indépendance financière

Dans un système fiat, nous sommes tous un peu des marionnettes, suspendus aux décisions de la BCE et des gouvernements. Quand ceci font exploser le bilan de la BCE de 4 700 à 8 800 milliards d’euros en trois ans pour « sauver l’économie », ils tirent des fils qui finissent toujours par se resserrer autour du portefeuille des citoyens.

Nous l’avons tous vécu, et ce n’est pas terminé. L’épisode inflationniste des dernières années — le plus violent depuis quarante ans — a laissé des traces. Déstabilisés, les Français ont adopté des réflexes de précaution : selon l’INSEE, le taux d’épargne a grimpé à 18,9 % du revenu disponible au deuxième trimestre 2025, un record depuis les années 1970.

Cet effort d’épargne s’accompagne d’une stagnation des salaires : la Banque de France indique que les anticipations d’inflation et de hausse du salaire de base tournent toutes deux autour de 2 %. Autrement dit, on fait du sur-place.

Hélas, même en épargnant davantage, difficile d’espérer un retour à la « bonne vieille » croissance. Les placements classiques — livrets réglementés, produits bancaires — ne protègent plus grand-chose : le taux du Livret A, ramené à 1,7 % en août 2025, est devenu presque symbolique.

Résultat : les Français vivent suspendus entre la peur de perdre et l’impossibilité de gagner. L’euro numérique, lui, promet de rendre cette dépendance permanente. Dans ce contexte, comprendre les dynamiques monétaires et prendre du recul vis-à-vis du système n’est plus un luxe intellectuel, c’est une forme d’autodéfense. Bitcoin n’est pas une baguette magique, mais pour qui apprend à le comprendre et à le sécuriser, il devient un bouclier contre les secousses à venir.

Indépendance politique

Côté gouvernance, c’est un peu la foire. Six premiers ministres depuis 2022, Lecornu compris deux fois  — un rythme soutenu pour un pays qui avance à reculons. La blague serait drôle si le coût n’était pas aussi élevé, à la fois direct (1,15 milliard d’euros par an pour les « pouvoirs publics ») et indirect, sous la forme d’un État épuisé et d’une économie qui stagne.

Cette instabilité illustre la fatigue d’un modèle « un chef, une promesse, une réforme », ainsi que le processus démocratique profondément malade. Quand l’Assemblée nationale tourne au théâtre (pour ne pas dire au cirque), il devient difficile de croire que nos dirigeants pourront construire une économie saine. Quant à la fameuse « reprise économique », elle relève désormais de la légende urbaine : 0,6 % de croissance prévue en 2025, selon la Banque de France.

Au fond, comment les Français pourraient-ils planifier leurs budgets familiaux quand leurs élus sont incapables de s’entendre sur les fondements du budget de l’État ?

L’intérêt de se tourner vers un modèle monétaire alternatif — non pas pour tout casser, mais pour comprendre et agir — devient alors évident. Le simple fait de se dire « je veux me donner les moyens de gérer ma monnaie » est déjà un acte politique.

À ce titre, un réseau ouvert, transparent, vérifiable — bref, qui ne repose pas sur « qui perd la majorité aujourd’hui » — peut devenir un terrain de liberté.

Une invitation à agir

Trois jours. Trois jours pour poser vos questions, confronter vos doutes, explorer les aspects techniques et imaginer les scénarios à venir. 

Trois jours à B-Only 2025, au Novotel d’Annecy, du 21 au 23 novembre.

Ce n’est pas un lieu de dogme, mais de dialogue — pour les curieux, les inquiets, les insatisfaits du statu quo. Pour celles et ceux qui veulent que demain soit meilleur qu’hier, et qui sont prêts à agir.

B-Only, c’est aussi une communauté chaleureuse — des gens passionnés qui vont vivre ensemble (littéralement, puisque l’hébergement est inclus dans le billet) et vibrer au même rythme pendant trois jours riches en échanges et en découvertes. Et quand le soleil se couche sur Annecy, B-Only continue avec ses soirées légendaires.

À bientôt à Annecy !

Marie Poteriaieva


A propos de l’auteure

Marie Poteriaieva est journaliste crypto indépendante et cofondatrice de la société de formation blockchain D.Center. Elle suit de près l’univers des cryptomonnaies depuis sa découverte de Bitcoin en 2016. S’appuyant sur son master en économie, Marie analyse l’évolution des marchés crypto et leur convergence croissante avec l’économie traditionnelle. Sa profonde conviction dans le potentiel transformateur de cet écosystème nourrit sa mission : éduquer et donner aux autres les moyens de s’en emparer. [Linkedin – X : @DCenter_Explore]