Parallèles qualitatifs et quantitatif entre Bitcoin et le protestantisme dans la culture

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Même dans la culture…

Edgar Morin disait que la culture relie les savoirs et les fécondent, le monde numérique et celui du Bitcoin n’échappent pas à la règle. En effet, s’il existe bien une corrélation géographique entre l’anthropologie protestante et le Bitcoin en plus de parallèles entre les révolutions conceptuelles de la Réforme protestante et celles du Bitcoin, il n’est pas étonnant de voir des parallèles semblables dans la culture. La culture de la réforme ou du protestantisme en général est vaste, ce parallèle entre protestantisme et Bitcoin se focalisera sur deux axes biens précis :

  • La critique de la centralisation et de la corruption à travers les Tours de Babel de Pieter Brueghel (l’ancien) et l’autocritique des potentielles conséquences de Bitcoin dans le mème de la citadelle Bitcoin.
  • Les récits fondateurs du protestantisme que sont « Le voyage du pèlerin » (The pilgrim’s progress from this world to that which is to come) et « Robinson Crusoé » [1] avec des fictions proches des thématiques cypherpunks tel que Matrix (car beaucoup cité par les Bitcoiners) et Mr Robot (dont l’intrigue est très proche des enjeux du bitcoin).

Encore une fois le but n’est pas de dire que l’histoire se répète mais plutôt de faire des parallèles entre l’apparition de technologies décentralisant l’information (imprimerie de Gutenberg en 1454, internet en 1989) et les bouleversements politiques que cela induit (guerre des religions, Bitcoinisation ou plus généralement numérisation de la société).

Remarques : Les termes Bitcoinisation ou numérisation de la société sont encore un peu flous or il ne faut pas oublier que Luther ne parlait pas de « protestant » en 1517 (nous qualifions d’ailleurs Luther de réformateur) et que ce terme « protestant » ne commence apparaître qu’en 1529 [2] et ne rentrera dans le langage courant qu’un siècle après. Peut-être les historiens/archéologues du XXe siècle ou du 3e millénaire trouveront un terme plus adéquat que « Bitcoiners » ou « Numéritiens ».

Un (si ce n’est « le ») déclencheur de la réforme est l’augmentation et l’abus des indulgences (certificat de pardon des péchés acheté à vil prix). Or l’abus des indulgences aurait été favorisé par l’imprimerie de Gutenberg permettant la production de plus d’indulgences (et notamment une baisse de leur prix pour augmenter « l’assiette »)… Plutôt ironique… De même le numérique ayant permis à la finance traditionnelle de se développer (trading haute fréquence …), permet aussi l’apparition d’une finance alternative dont le Bitcoin.

Pieter Brueghel (XVIe siècle) peintre flamand influencé par la réforme produisit deux œuvres liées à la tour de Babel [3], la première une critique de la démesure liée à la centralisation tandis que l’autre est une utopie. En 2013, dans un style graphiquement très analogue à celui de Brueghel apparaît sur Reddit le mème de la Citadelle Bitcoin [4-7] lui-même inspiré d’un texte publié sur Reddit. La Citadelle Bitcoin (utilisant une peinture d’Alexander Mikhalchyk) est une (auto-) critique de Bitcoin et de ses potentielles conséquences sur le monde en général dans l’avenir.

Ci-dessous les œuvres de Brueghel ainsi que le mème de la Citadelle Bitcoin :

Figure 1 : à gauche la Grande Tour de Babel (Brueghel, 1563), au centre la Petite Tour de Babel (Brueghel, 1568), à droite le mème la Citadelle Bitcoin (anonyme sur Reddit, 2013) inspiré par le travail d’Alexander Mikhalchyk

Les similitudes graphiques entre les œuvres de Brueghel et le mème de la Citadelle Bitcoin sont les suivantes :

  • Une tour centrale atteignant les nuages.
  • Une partie droite composée de flux de bateaux.
  • L’arrière est lointain et peu mis en valeur.
  • Pour la grande tour, des personnages de hauts rangs et d’autres personnages analogues (avec pépé la grenouille) dans le mème.
Figure 2 : Le roi babylonien Nimrod

La grande tour de Babel dénonce Rome (centralisation et corruption…), le peinture représente une construction bancale, le roi babylonien Nimrod (au premier plan) y est représenté comme dominateur et l’urbanisme adjacent y est dense… Par cette référence biblique Brueghel sous-entend que l’histoire se répète (démesure et orgueil à travers l’urbanisation) et que ironiquement cette fois Rome est la nouvelle Babylone (cité corrompue dans la Bible).

A contrario, la petite tour est une utopie dans laquelle science et technique nous promettent des jours radieux pour l’humanité (la tour est plus harmonieuse), pas de roi et un urbanisme de faible densité. Cette fois les efforts mutualisés des hommes ne sont pas sous la tutelle d’un pouvoir central, les conditions de travail pourraient être meilleures et le résultat plus harmonieux.

A travers l’œuvre de Brueghel, la centralisation (Rome) est mise en question quant à son apport à l’humanité, en premier lieu la critique (la Grande Tour) puis sa réponse (la Petite Tour).

Dans un autre registre, le mème de la citadelle Bitcoin (avec son texte [6]) est une dystopie annonçant les potentiels dégâts liés à Bitcoin. Il est question de l’effondrement des Etats Occidentaux en 2025 et de l’avènement d’Etats dit « forts » tels que la Corée du Nord ou l’Arabie Saoudite. Si le fait de considérer que des Etats tels que l’Arabie Saoudite ou la Corée du Nord sont « forts » est très contestable (le premier ne vit que par la rente pétrolière, le second par un régime de surveillance de masse menaçant de tuer ses civils si les ONG ne l’aident pas…), les réflexions concernant les effets à long terme du Bitcoin sont pertinentes. Il y est notamment question de financement des services publics et même des services régaliens (armée…) de bases, mais aussi d’une potentielle trahison de Bitcoiners nouveaux riches qui une fois ayant réussi à devenir « Calife à la place du Calife » seraient devenus encore pire que les institutions financières (Wall-Street…) rendues obsolètes. Le tout dans effondrement global de la société industrielle moderne, dont les seuls refuges sont des citadelles n’acceptant que le Bitcoin… Après cela, il est difficile d’affirmer que les Bitcoiners n’ont pas de recul sur le bitcoin…

Enfin espérons que tout comme dans le passé si la première œuvre est une critique et la seconde un espoir, alors peut-être bientôt verrons-nous apparaître une seconde Citadelle Bitcoin plus optimiste.

S’intéresser aux récits principaux du protestantisme permet d’en appréhender plus facilement les enjeux (théologiques, politiques…) et les thématiques récurrentes (émancipation, recherche de la vérité…). Dans un premier temps l’œuvre allégorique « Le voyage du pèlerin » (John Bunyan, 1678) synthétise la remise en cause personnelle dont un chrétien pouvait faire preuve au XVIIe siècle.

Si résumer ce récit est fastidieux en voici les grandes lignes : Il y est d’abord question de prise de conscience (avec un livre…) des contradictions (et notamment théologiques) de la société féodale, puis à travers un voyage initiatique et plusieurs épreuves, il atteint la cité céleste (le paradis des vrais chrétiens).

Ci-dessous une représentation des étapes du récit issue d’un jeu de société :

Figure 3 : Les différentes étapes du « voyage du pèlerin »

Durant son périple, le protagoniste passe par différentes étapes de remise en cause de lui-même et de sa foi que ce soit l’ignorance, l’espoir, l’adversité ou la tentation ce sont des allégories des différents étapes du réformé dans son périple à travers la « vraie » foi. Ci-dessous un version (subjective) du « voyage du Bitcoiner » :

Figure 4 : version (subjective) du « voyage du Bitcoiner »

Différentes notions tels que « main en carton », « DCA » ou « pas de clé privée, pas de bitcoin » sont beaucoup utilisées dans des histoires individuelles de Bitcoiners [8-11]. La figure 3 est une tentative de compiler le récit initiatique du Bitcoiner à travers le prisme du voyage du pèlerin c’est à dire un parcours initiatique.

De manière plus concrète, si dans l’œuvre originale l’antagoniste du pèlerin est le seigneur (s’accaparant le dur labeur) représenté en démon, alors l’antagoniste du Bitcoiner est le banquier central lequel s’accapare l’épargne (à travers l’inflation). Ci-dessous une représentation contemporaine de l’antagonisme entre le Bitcoiner et le banquier central à travers le prisme du voyage du pèlerin :

Figure 5 : Duel entre Bitcoiner et banquier central.

Le lien entre anthropologie protestante et Bitcoin étant empiriquement prouvé par une corrélation géographique entre le réseau de nœuds Bitcoin et les pays européens historiquement protestant (voir chapitre 1) en plus d’être cohérent (limite du pouvoir central, responsabilisation individuelle…). De ce constat, nous cherchons à montrer que le « phénomène » Bitcoin se comportera comme le « phénomène » protestant et cela même dans la culture.

Or, si le Voyage du pèlerin est un récit fondateur du protestantisme, en revanche son équivalent actuel semble être Matrix (Wachowski, 2002). En effet cette œuvre cinématographique est très proche sur bien des points :

  • Remise en cause de ses croyances concernant le monde qui l’entoure.
  • Chemin initiatique (apprentissage, erreurs…) permettant de se transcender.
  • Affrontement avec un antagoniste incarnant le monde à remettre en cause.
  • Une fois que le protagoniste a finit son parcours initiatique alors le but final est atteint.

Comme pour le Voyage du pèlerin et beaucoup d’autres récits (l’Odyssée, Star wars…) sont proches du monomythe (« le héros aux mille et un visage », Joseph Campbell 1949), Matrix est un monomythe, mais c’est le monomythe du numérique par excellence.

Ci-dessous un tableau comparatif des éléments fondamentaux de Matrix et du Voyage du pèlerin à travers la grille de lecture de la structure d’un monomythe :

Figure 6 : Tableau comparatif des éléments fondamentaux de Matrix et du Voyage du pèlerin à travers la grille de lecture de la structure d’un Monomythe.

Le monomythe n’a pas été inventé à la Renaissance, des récits ayant une structure similaire existaient déjà (les œuvres Chrétien de Troyes ou d’Homère sont proches du monomythe). Or ce parallèle entre les récits tend à confirmer le parallèle plus général entre Bitcoin et Matrix.

D’autant que les Bitcoiners utilisent massivement Matrix pour faire des mèmes comme l’illustre cette compilation :

Figure 7 : Compilation de mèmes mêlant Bitcoin et Matrix.

Il est difficile d’avoir des métriques fiables concernant les mèmes sur internet, l’accès à tous les mèmes (envois par canaux privés…) et la discrimination qualitative du mème (est-ce bien un même Matrix/Bitcoin ?…) implique un biais d’échantillonnage.

Cependant, parmi toutes les œuvres culturelles (cinéma, littérature…), Matrix est très certainement la plus citée par les Bitcoiners avec la rhétorique de la pilule rouge du réveil analogue aux « réveils chrétiens » [13 et annexe].

Par exemple, lors du scandale Andrew Tate (coach en séduction et trafiquant d’êtres humains) un parallèle est souvent revenu dans les réseaux sociaux entre Andrew Tate et le personnage de Cypher. En effet, Andrew Tate a utilisé les crypto-actifs en plus de ses activités illégales afin de s’enrichir et se plonger dans le consumérisme (voitures et autres produits de luxe…) tandis que Cypher a trahi son camp en échange d’une vie de confort dans la matrice. Les deux ont en commun d’avoir choisi le consumérisme en balayant toute considération morale.

Que ce soit sur le fond et sur la forme, la ressemblance est frappante :

Figure 8 : A gauche Andrew Tate, à droite le personnage de Cypher.

Si Matrix a été « l’élu » des Bitcoiners en matière de fiction de référence, cela aurait pu se passer autrement. En effet, les récits (souvent dystopiques) à base de cyber-espaces, pertes de libertés individuelles et lutte entre des hackers et un pouvoir central technologique ne sont pas nouveaux, les deux ancêtres spirituels de Matrix sont « Sur l’onde de choc » (John Brunner, 1975) et « Neuromancien » (William Gibson, 1984). Matrix est sorti en 2002, soit 6 ans avant le livre blanc de Bitcoin, cela implique que l’intérêt pour les thématiques cypherpunk a précédé Bitcoin (sans parler de E-gold, Bit gold et B-money), si « réforme numéricienne » il y a, la composante culturelle précède Bitcoin. Il en était de même dans la réforme protestante, les pamphlets protestant (permis par l’imprimerie) ont précédé l’essor économique du protestantisme (provinces-unies…).

Remarque : Descartes dans son « Cogito ergo sum » (exposé du discours sur la méthode avec « je pense donc je suis ») suppose qu’il est possible que toute la réalité (matérielle…) est fausse et qu’il soit dupé par un démon. Un avatar actuel de ce genre de raisonnement est l’hypothèse de la simulation (nous vivons dans une simulation sans le savoir) ou les questionnements sur la définition de l’existence. Cette thématique est très présente dans des œuvres iconiques du numérique tel que Matrix ou Ghost in the Shell.

Il ne faut donc pas sous-estimer la culture, c’est un potentiel indicateur des changements profonds à venir.

Mr robot est ce qui pourrait se rapprocher le plus d’une application concrète de Matrix. Il y est question en toile de fond de banque et de Bitcoin… La série raconte les aventures de Elliot, programmeur le jour et hacker la nuit, qui malgré (ou à cause) de ses troubles mentaux réussit le piratage du plus gros conglomérat du monde entraînant une faillite bancaire.

ATTENTION SPOIL : La conclusion de la série est qu’au lieu défier les 0,01 % des « puissants » il est préférable de vivre une vie de citoyen tranquille sans faire de vagues. La série pourrait être une propagande « néo-papale » visant à décourager d’éventuels rebelles ou une sorte de récit faustien adapté au numérique.
FIN DU SPOIL

Remarque : Le conte philosophique « Candide ou l’optimisme » (Voltaire, 1759), un récit initiatique ancré dans la réalité, se situe à cheval entre les œuvres de Bunyan et Defoe. Mr Robot est peut-être un équivalent actuel de « Candide ou l’optimisme ».

L’autre œuvre de fiction majeure du protestantisme est Robinson Crusoé (Daniel Defoe 1719) [1]. Si cette œuvre est réaliste (relativement aux normes de l’époque), elle est dans la continuité du voyage du pèlerin dans le sens où, à la fin de ses périples, le pèlerin Christian doit traverser l’eau (une rivière) pour rejoindre un royaume inconnu (dit céleste) or il est question pour Robinson de ses périples après avoir traversé l’eau (l’océan).

Cette œuvre est d’autant plus primordiale pour la Réforme qu’elle illustre une tendance qu’ont eu certains protestants (les puritains) : partir d’un monde (l’Europe) afin de créer leur propre monde. Si, comme montré avant, les Bitcoiners d’aujourd’hui sont bien analogues aux protestants d’autrefois, alors ils partiront aussi pour créer leur monde [12].

Ci-dessous une représentation de « crypto-Robinson maximaliste Crusoé » :

Figure 9 : Une représentation de Robinson Crusoé en Bitcoiner

Chez Robinson Crusoé il est question de partir pour un monde inconnu et de tout recréer là-bas (moyens de production essentiels à la survie…). Par analogie le crypto-Robinson Crusoé à venir devrait partir pour un autre monde. Sachant qu’au XXe siècle tous les continents ont déjà été explorés et que la création de continents artificiels est peu envisageable, alors le crypto-Robinson devrait quitter la planète. Il pourrait par exemple partir sur Mars…

Ci-dessous une représentation d’un potentiel « crypto-martien Robinson Crusoé » :

Figure 10 : To the Moon Mars…

Si en 2022 cette éventualité paraît farfelue (sauf pour un certain Musk…) elle est loin d’être impossible lorsque l’on analyse le développement de la civilation occidentale des cités grecques à Rome ou des royaumes d’Europe aux USA [14].

Le vide intersidéral créant peu de pertes de transmission d’ondes (pas de réflexion avec la matière…) un réseau Bitcoin interplanétaire synchronisé (trajet d’un photon Terre/Mars prend entre 3 et 22 minutes) n’est pas impossible en soi.

Un auteur états-unien [15] a déjà imaginé cette éventualité en proposant un ou des Etats numériques, cette approche est dans le parallèle avec le protestantisme plus proche de la démarche des Provinces-Unis ou des réseaux Calvinistes voire de la Franc-Maçonnerie.

Pour conclure, que ce soit au commencement de la Réforme, au milieu des guerres de religions ou après la révolution anglaise et ses conséquences, il est possible de trouver des parallèles avec Bitcoin (une révolution « numéricienne ») et la Réforme protestante. Trouver des parallèles à travers le prisme de la culture est plus subjectif, ces parallèles existent au moins d’un point de vue qualitatif : critique de l’abus d’un pouvoir central, prise de conscience individuelle des dysfonctionnements de la société et enfin démarche pro-active visant à créer une alternative.

* * *

Annexe

La rhétorique de la « pilule rouge » est peu pertinente car elle a été utilisée par les féministes, LGBT (…), « racisés », masculinistes et biens d’autres groupes « pan-quelques chose » (ex : pan-africains…). C’est un effet secondaire d’internet, des groupes partageant une seule caractéristique (femme, trans, noirs, homme…) peuvent se retrouver entre eux et dire des choses qu’ils n’auraient jamais pu dire avec un groupe plus hétérogène, en plus d’avoir accès à plus d’informations. Si ce phénomène a toujours existé avec des groupes « pan-quelques chose », « quelques chose-centriste » ou « quelques chose-suprématiste » (l’un va rarement sans l’autre…), internet a dopé ce phénomène. Enfin déjà au XVIe siècle il était question de « réveils » chrétiens [13] et de nos jours certains sont considérés comme « woke » (avant ils dormaient apparemment…). Ainsi, si les « idées » guident le monde c’est l’évolution de l’état de l’art scientifique et technique (au XVIe l’imprimerie à caractères mobiles, aujourd’hui internet) qui permettent à ces idées de s’exprimer (pour le meilleur et pour le pire…).

Références

[1] Max Weber « L’Ethique protestante et l’esprit du capitalisme »
[2] https://www.reforme.net/religion/protestantisme/2019/04/26/dou-vient-le-nom-protestants/
[3] https://culturellementvotre.fr/2021/01/21/analyse-bruegel-et-le-mystere-de-babel/
[4] https://cryptoast.fr/citadelles-bitcoin-utopie-dystopie/
[5] https://www.citadel21.com/citadel-seasteads
[6] https://www.reddit.com/r/Bitcoin/comments/1lfobc/i_am_a_timetraveler_from_the_future_here_to_beg/
[7] https://www.citadel21.com/the-biblical-trinity-of-bitcoin
[8] https://www.citadel21.com/my-bitcoin-voyage-so-far-2
[9] https://www.citadel21.com/yegor-petrov-my-road-to-bitcoin
[10] https://www.citadel21.com/cypher-diaries
[11] https://www.citadel21.com/discovering-digital-gold
[12] https://www.youtube.com/watch?v=aWhXF-Uc5sY
[13] Le Réveil chrétien (Wikipédia)
[14] Philippe Fabry « La structure de l’histoire – Déterminisme historique et libertés individuelles »
[15] The Network State, Balaji Srinivasan


A propos de l’auteur

Thomas Mang, ancien doctorant au CEA de Grenoble, est ingénieur en Photonique depuis 2017. Passionné par les technologies du numérique (l’impression 3D, Bitcoin), il s’y intéresse non pas à travers le prisme des « sciences dures » mais par les sciences humaines : l’histoire ou l’anthropologie.

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