Si bitcoin est un concept novateur, il n’en a pas moins quelques limites :
– La méthode de mise sur le marché peut-être discutée, les premiers utilisateurs ont été bien servis mais actuellement il est presque impossible de générer (miner) des bitcoins à moins d’avoir une installation dédiée à ça.
– Pour avoir des bitcoins, le meilleur moyen le plus rapide c’est d’en acheter. Or acheter en euros une monnaie dans le but de la dépenser sur internet alors qu’on peut payer directement en euros la plupart des biens et des services, c’est une démarche assez incongrue.
– Les heureux détenteurs de bitcoins ne les utilisent pas (ou rarement) pour acheter des biens et des services, mais pour les échanger contre des euros ou des dollars. Le bitcoin est encore trop instable pour faire du commerce, ce n’est pour l’instant qu’une monnaie de spéculateurs (mais ça pourrait peut-être changer avec le temps).
– On reproche à juste raison à cette monnaie d’être une aubaine pour les mafias : pas de trace, pas de contrôle (mais certains diront qu’on peut aussi reprocher à un couteau de cuisine de pouvoir tuer, ce n’est pas pour ça qu’on va l’interdire).
– Autre problème, avec un plafond à 21 millions, le bitcoin aura toujours de la valeur mais sera une monnaie en déflation constante.
– La plupart des gens ne sont pas prêts et pas suffisamment formés pour mettre leurs économies dans un porte monnaie virtuel qui, si on ne sait pas le sécuriser, peut disparaître du jour au lendemain (mort du support, perte de données, piratage…)