Traduction d’un article d’Aaron van Wirdum publié dans Bitcoin Magazine le 22 novembre 2024.
Comme je l’ai déjà expliqué, je ne pense pas que Donald Trump se soucie réellement de Bitcoin ; au mieux, c’est un shitcoiner qui veut tirer profit d’un scam. Cela dit, il est juste de reconnaître que Trump a adopté une position pro-crypto lors de sa campagne. En effet, sa promesse, faite lors de Bitcoin 2024, de licencier Gary Gensler dès le « premier jour » de sa présidence semble déjà avoir conduit le président de la SEC à annoncer sa démission.
Un scénario optimiste (comme, par exemple, suggéré par Trey Walsh) serait que les démocrates adoptent également Bitcoin dans leur programme politique. Mais, étant donné le nombre de sujets apparemment neutres qui se retrouvent inutilement politisés (les vaccins contre le COVID sont probablement le meilleur exemple récent), je ne serais pas surpris de voir le contraire se produire.
Alors que la future administration Trump se prépare à établir un cadre réglementaire permettant une totale liberté pour le multicoinisme, et avec le départ de Gary Gensler, nous pourrions bien assister à la prolifération et à l’essor des shitcoins les plus scandaleux—avant qu’ils ne s’effondrent inévitablement. Quand les gens, au cours des quatre prochaines années, se feront arnaquer, piller ou frauder d’une manière ou d’une autre, j’imagine assez bien une réaction politique de l’autre camp qui ne ferait pas la distinction entre Bitcoin et des projets douteux comme World Liberty Financial*. Ils pourraient s’opposer à toutes les cryptomonnaies, Bitcoin inclus, encore plus qu’ils ne le font déjà.
Bien sûr, tout cela reste spéculatif ; je n’ai pas de boule de cristal. Mais dans quelques années, les bitcoiners pourraient se retrouver coincés entre deux positions polarisées des grands partis politiques américains. Les nocoiners à gauche, les shitcoiners à droite, et moi je resterai ici, bloqué au milieu avec vous.
Source : https://bitcoinmagazine.com/takes/gary-genslers-departure-is-no-triumph-for-bitcoin
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* La plateforme DeFi de la famille Trump