Christine Lagarde, qui a annoncé aujourd’hui sa candidature à un deuxième mandat à la tête du Fonds monétaire international, aurait déclaré, lors d’une discussion en marge du Forum économique mondial de Davos que « Bitcoin et les innovations associées » pourraient à l’avenir « perturber la politique monétaire » et faire peser une « menace importante sur la stabilité financière ». Une position beaucoup moins nuancée que celle des onze rapporteurs du FMI ayant travaillé sur le dossier.
On notera l’évolution de la directrice générale du Fonds monétaire international qui avait déclaré en novembre dernier :
« Beaucoup d’entre vous ont entendu parler non seulement de Bitcoin mais de la blockchain […] l’incroyable technologie qui sous-tend Bitcoin, comment tout cela est incroyablement pratique et sera à même de générer la confiance et d’identifier les acteurs quel que soit le pseudo qu’ils décident d’utiliser, et beaucoup d’entre vous dans la profession sont effectivement inquiets de ce que ces technologies pourrait perturber massivement le système actuel […].
Tant que ces nouvelles technologies useront et abuseront des avantages de l’anonymat, je pense que le secteur bancaire a encore de beaux jours devant lui […]. »
Source : ibtimes.com