« Si quelqu’un vient vous voir, et vous demande “Est-ce que j’ai besoin d’une blockchain pour mon business ?”, demandez leur : “Est-ce que vous avez besoin de quelque chose d’ouvert, neutre, sans frontières, que personne ne contrôle et qui résiste à la censure ? Si oui, alors vous avez besoin de Bitcoin, d’Ethereum, Monero, ou Zcash.[…] Si non, si vous n’avez pas besoin de tout cela, ce que vous demandez, c’est une base de données. Installez-en une, vous n’avez pas besoin de blockchain. » – Andreas Antonopoulos.
Définition de Stéphane Bortzmeyer :
[une blockchain est] une base de données ordonnée (les blocs contiennent des transactions, opérations d’écriture dans la chaîne, qui sont dans un ordre précis), répartie sur un réseau (typiquement Internet), et qui n’a pas de gérant unique. Chaque machine, chaque nœud, porte toute la chaîne et détruire celle-ci nécessiterait donc de détruire des dizaines de milliers de machines, gérées par des gens différents. La chaine de blocs est publique : tout le monde peut créer un nœud du jour au lendemain, qui va automatiquement télécharger et vérifier la chaîne, avec toutes les données qu’elle contient. Tout le monde peut y écrire (souvent moyennant finances) et ces écritures sont signées, et sont gardées éternellement dans la chaîne, qui est donc un livre des opérations, contenant tout l’historique. L’intégrité de la chaîne est garantie par la cryptographie. Toute modification est détectable par tous. Notez bien que j’ai dit toute modification. La chaîne ne distingue pas entre modification « légitime » ou « illégitime ». Une fois qu’une transaction est dans la chaîne, elle y est pour toujours, même si on croit avoir de bonnes raisons de l’annuler. (Source : bortzmeyer.org)