« Je suis tombé sur le Bitcoin en mi-2012 et, tout de suite, ça a cliqué. Je me suis dit “ce truc coche toutes les cases”, c’est-à-dire qu’il a réussi, là où d’autres avaient tenté, à faire des choses avec de la cryptographie grâce à l’ajout d’une dynamique de théorie des jeux, une dynamique économique. Dans ma tête, un système qui tourne avec la cupidité – un des principaux moteurs pour faire avancer les choses – ça ne pouvait que fonctionner. C’est un truc où des gens peuvent gagner de l’argent et en même temps, ça permet de créer une monnaie complètement décentralisée, hors de toute contrainte et sur laquelle on a enfin la main. Le lien avec ce que j’essayais de faire sur des cartes à puce, pour moi, était juste évident.
À l’époque, j’avais une boite sur laquelle on faisait pas mal de choses en consulting. J’ai prévenu mes acolytes que j’avais commencé à m’intéresser à ça. Ils commençaient à avoir l’habitude parce que par le passé, je m’étais déjà intéressé à des trucs bizarres. De ma découverte de Bitcoin à “on peut faire quelque chose avec la carte à puce et Bitcoin” ça a quand même pris un an et demi. On a développé à sec, sans être soutenu par qui que ce soit, avant d’aller sur une des premières conférences à l’époque qui s’appelait la San José Bitcoin Conference en 2013 qui était un endroit absolument surréaliste… »
A lire sur ethereum-france.com