Architecte logiciel chez Blockstream et vétéran de l’Internet réputé pour ses contributions aux protocoles TLS (Transport Layer Security) puis SSL (Secure Sockets Layer), Christopher Allen est intervenu le 24 novembre dernier lors de la conférence « Rebooting the Web of Trust : Forging self-sovereign identities in the age of the blockchain » organisée au Palais Brongniart par Æternam et U, avec le soutien de l’Institut Louis Bachelier, du Pôle Finance-Innovation, de la Chaintech, de Ledger et de Blockstream.
Les technologies de confidentialité mises en oeuvre par les blockchains publiques peuvent-elles contribuer à une nouvelle façon de gérer l’identité et les données privées ?
« Nous croyons dans l’innovation “permissionless” et “trustless” [1]. “Trustless” ne signifie pas qu’il n’y a pas de confiance mais que cela n’en requiert pas car la confiance est inhérente à l’architecture du système. De la même façon se passer de permission c’est fondamental pour les technologies sur lesquelles nous travaillons et pour les objectifs éthiques de défense des droits humains que nous poursuivons. Dans ce domaine nous développons un projet open source appelé “Elements” […]. – Christopher Allen, Blockstream.
Première partie :
[1] “permissionless” = sans permission requise ; “trustless” : sans tiers de confiance.