La chaîne d’information internationale iranienne Press TV a rapporté le 13 novembre dernier qu’un porte-parole du ministère iranien de l’Energie, aurait donné, lors d’une interview (introuvable) avec le média iranien IRIB News, quelques précisions sur les nouvelles règles fixées aux mineurs de bitcoins en Iran.
Le minage de cryptomonnaies serait ainsi interdit pendant les heures de grande consommation, soit plus de 300 heures par an. Le prix de vente de l’électricité serait basé sur celui de l’exportation, soit un fixe de 9 650 rials (0,08 dollar EU) pour chaque kilowattheure (kWh), mais ce prix serait deux fois moins élevé pendant les huit mois les plus froids de l’année, autour de 0,04 dollar le kWh, et serait multiplié par quatre pour atteindre 0,16 dollar le kilowattheure au cours des quatre mois où la consommation est la plus intense en Iran, principalement en raison la chaleur.
Afin de lutter contre le minage clandestin, très répandu en Iran en raison du faible coût de l’énergie, les personnes qui dénonceront des activités « minières » illégales exploitant de l’électricité subventionnée pourraient recevoir jusqu’à 20% des montants qui pourront être saisis.
Le gouvernement proposerait enfin des incitations à ceux qui installent leurs propres centrales pour l’extraction de cryptomonnaie et le réseau national pourrait soutenir les installations alimentées à partir de sources renouvelables en cas de défaillance de la production d’électricité.
Source : presstv.com