« Le concept d’État-Nation 2.0 que nous développons ici pour la première fois prend sens avec le constat suivant : les frontières entre les populations qui étaient jusqu’ici majoritairement géographiques, sont redessinées par la révolution des technologies de l’information et de la communication. La décentralisation des systèmes issue de cette révolution a favorisé la distribution de l’information à grande échelle à un coût presque nul, réduisant ainsi l’espace-temps nécessaire à la propagation d’une idée. En apportant un nouveau mode de distribution de la valeur, avec une organisation structurellement indépendante et impartiale, Bitcoin n’a à priori pas vocation à servir des intérêts particuliers comme une entreprise le ferait.
Bitcoin peut être considéré comme un État nation 2.0 en ce sens que son existence n’est pas conditionnée par des frontières géographiques ou des attributs communs entre ses membres, mais est bel et bien le fruit d’une volonté d’un “vivre ensemble collectif” qui s’érige autour de nouvelles valeurs et normes organisationnelles communes. »
Article de Joseph Aubry à lire sur medium.com/club-français-de-la-cryptomonnaie