Le pouvoir transformateur du Bitcoin en tant que technologie d’épargne est désormais largement reconnu. Aucune autre classe d’actifs dans l’histoire n’a été capable de rivaliser avec ses rendements à long terme, soutenus par la combinaison unique de la rareté du Bitcoin et de l’engagement de ses détenteurs à l’accumulation de long terme.
Lors d’une récente interview, l’investisseur de renom Stanley Druckenmiller a partagé une idée tirée de Paul Tudor Jones II, qui illustre parfaitement cette dynamique : lorsque le prix du Bitcoin est passé de 17 000 $ à 3 000 $, 86 % de ceux qui l’avaient acquis à son sommet ne l’ont pas vendu. Cette mentalité résolue du « hodl » est empiriquement validée par le graphique des « hodl waves », une représentation graphique de l’offre de Bitcoin catégorisée par la durée de détention.
Cette dynamique générale fait du Bitcoin, à la fois le meilleur moyen d’épargne jamais inventé, mais aussi une piètre solution pour stocker des soldes de trésorerie à court terme. Que ce soit pour les particuliers ou les entreprises, il est déconseillé de conserver de la trésorerie de court terme en Bitcoin en raison de cette volatilité. Même les entreprises n’acceptant que le Bitcoin reconnaissent la nécessité de détenir de la monnaie fiat pour faire face aux incertitudes des opérations quotidiennes.
Cela dit, je crois que malgré cette importante volatilité, il existe un scénario plausible de moyen/long terme dans lequel Bitcoin absorbe ces soldes de trésorerie, et ce, avant même d’obtenir le statut d’unité de compte…
Article de Théo Mogenet à lire sur axiombtc.capital