La banque Santander, première banque espagnole (180 000 salariés et plus 90 millions de clients à travers le monde), vient de commander une étude afin d’analyser l’impact de Bitcoin et des monnaies numériques sur le système bancaire. Objectif : concevoir une stratégie d’action.
La société Yegii, chargée de cette mission, a lancé un appel à candidature afin de constituer un groupe d’experts pluridisciplinaires (scientifiques, ingénieurs, banquiers, universitaires…) en incluant, pour plus d’objectivité, « croyants et sceptiques ». Les personnes intéressées sont invitées à s’inscrire comme contributeurs sur le site de Yegii, à soumettre leur candidature à ce projet et à répondre à la question suivante : « Comment approcheriez-vous le sujet de l’impact de bitcoin sur les banques ? »
Analyse de Patrice BERNARD publiée sur cestpasmonidee.blogspot.fr :
Santander dote son opération d’un modeste budget de 5 000 euros, sans commune mesure avec ce que coûterait l’intervention d’un des prestigieux cabinets de conseil monopolisant habituellement les prestations de ce genre auprès des directions générales. Ce n’est pourtant pas là – selon toute vraisemblance – la principale considération qui justifie la méthode originale retenue. Sa valeur réside avant tout dans l’assurance d’obtenir une vision qui sorte des conventions, ce qui est nécessairement le but recherché dans une réflexion sur un sujet tel que bitcoin.
Du point de vue de l’innovation, la démarche retient finalement plus l’attention que le thème traité, laissant entrevoir une révolution dans le secteur du conseil, voire dans la gestion des ressources humaines des grandes structures. Le recours à une palette d’expertises extrêmement variées et d’origines très diverses (loin des silos de compétence aseptisée des cabinets connus), sélectionnées individuellement et assemblées à la demande – le temps d’un projet – en fonction du besoin immédiat, constitue un renversement des modèles d’organisation classiques.
Le cadre de mise en œuvre est ici particulièrement propice mais le phénomène pourrait aisément prendre de l’ampleur dans les entreprises, favorisé par la facilité avec laquelle il est désormais possible – grâce (notamment) à Internet et aux réseaux sociaux – d’accéder à une inépuisable réserve de talents et de faire travailler ensemble des personnes dispersées aux quatre coins de la planète.
Du point de vue de l’innovation, la démarche retient finalement plus l’attention que le thème traité, laissant entrevoir une révolution dans le secteur du conseil, voire dans la gestion des ressources humaines des grandes structures. Le recours à une palette d’expertises extrêmement variées et d’origines très diverses (loin des silos de compétence aseptisée des cabinets connus), sélectionnées individuellement et assemblées à la demande – le temps d’un projet – en fonction du besoin immédiat, constitue un renversement des modèles d’organisation classiques.
Le cadre de mise en œuvre est ici particulièrement propice mais le phénomène pourrait aisément prendre de l’ampleur dans les entreprises, favorisé par la facilité avec laquelle il est désormais possible – grâce (notamment) à Internet et aux réseaux sociaux – d’accéder à une inépuisable réserve de talents et de faire travailler ensemble des personnes dispersées aux quatre coins de la planète ».
Sources : hashreport.net – yegii.com – cestpasmonidee.blogspot.fr