L’enregistrement « d’artefacts numériques » – tels que des images, des sons de plusieurs minutes ou même des jeux – dans la Timechain de Bitcoin, provoque un dissensus au sein même de ceux qui se considèrent comme des « maximalistes » de Bitcoin.
Pour les uns, il s’agit d’un nouveau cas d’usage permis par le protocole depuis les mises à jour SegWit puis Taproot, ouvrant de nouvelles opportunités et contribuant au financement à long terme des mineurs.
Pour d’autres, ces « artefacts » ne sont que des déchets indésirables qui alourdissent inutilement le registre avec le risque de décourager de nouveaux opérateurs de noeuds et de nuire à la décentralisation du réseau. L’objectif de SegWit et de Taproot n’ayant jamais été de stocker de vulgaires NFT dans l’espace de bloc, il s’agit donc d’un bug qu’il faut corriger.
Enfin il y a ceux qui considèrent que l’insertion libre de données arbitraires, même si on les juge inutiles, est le prix à payer pour pouvoir profiter des possibilités ouvertes par SegWit et de Taproot. Il s’agit donc une externalité avec laquelle il faut composer.
Les résultats du sondage que nous avons réalisé sur Twitter montre un certain équilibre entre ces trois forces :
L’enregistrement « d’Artefacts numériques » sur la Timechain Bitcoin est… | |
…un bug à corriger | 35,3 % |
…une externalité tolérable | 32,9 % |
…une opportunité à saisir | 31,9 % |