Le magazine britannique The Economist, l’un des hebdomadaires économiques les plus réputés à l’échelle mondiale, publie dans l’édition du 31 octobre un dossier consacré à la Blockchain. Si la version disponible en ligne est plutôt de bonne facture, on regrettera cependant l’intérêt excessif porté par le journal à des solutions centralisées, propriétaires et encore à l’état de projet proposées par des consortiums bancaire comme R3 CEV.
On regrettera également que Bitcoin y soit présenté comme un brouillon technologique qui finira comme Napster*. C’est oublier un peu rapidement que Napster était une solution vulnérable par sa centralisation. Au contraire Bitcoin est décentralisé et, après sept ans d’existence, il est toujours bien vivant.
Quant aux solutions concoctées par R3 CEV, Bitcoin s’en distingue également très avantageusement : c’est une technologie interopérable qui appartient à tous pour le bénéfice de tous.
Source : economist.com
* Napster était un service P2P destiné à l’échange de fichiers musicaux qui a fonctionné entre juin 1999 et juillet 2011. Sa technologie a permis aux gens d’échanger facilement des chansons au format MP3, ce qui a conduit l’industrie musicale à porter des accusations de violation massive du droit d’auteur. Le programme, centralisé et donc vulnérable, a été fermé par décision judiciaire. De nombreux programmes P2P décentralisés l’ont ensuite remplacé.