Il y a trois ans exactement l’ancienne star de la téléréalité Nabilla Benattia vantait les mérites du bitcoin sur son compte Snapshat. Plus exactement elle faisait la promotion d’une obscure société de trading andorrane, apporteur d’affaires de la plateforme eToro :
« Les chéris, je sais pas si vous avez entendu parler du bitcoin, genre cette sorte de nouvelle monnaie virtuelle… Et en fait je connais l’une des filles qui travaillent avec un trader qui sont à fond dans le bitcoin. C’est un peu la nouvelle monnaie, genre la monnaie du futur. Et donc en fait je trouve que c’est assez bien. Et comme en ce moment genre c’est grave en train de se développer, ils ont créé un site […] ça vous permet d’apprendre à utiliser le bitcoin. Voilà, je crois que c’est le bon moment, ça commence à peine à se développer, et je pense que c’est le moment de s’y intéresser un petit peu. En fait, même si vous y connaissez rien ça vous permet de gagner de l’argent, sans y investir beaucoup, genre vous y investissez des petites sommes, genre moi j’ai dû mettre à peu près 1000 euros j’ai déjà gagné 800 euros, mais vous pouvez faire beaucoup moins ».
Il n’en fallut pas plus pour que les médias se déchainent, en accord, pour une fois, avec une partie de la cryptosphère qui y voyait un signal de vente évident. Il n’en fallut pas plus non plus pour que l’AMF ne lui réponde publiquement sur Twitter :
« Nabilla Le Bitcoin c’est très risqué ! On peut perdre toute sa mise. Pas de placement miracle. Restez à l’écart. »
Il n’y eut alors que deux voix différentes au-dessus du concert de moqueries : celles de Jacques Favier, secrétaire du Cercle du Coin (lire son article Genre Venus) et d’Étienne Gernelle, directeur de l’hebdomadaire Le Point (à écouter ici).
« Restez à l’écart » ou « Investissez des petites sommes » … trois ans plus tard plus personne ne se demande quel était le meilleur conseil.